La course à pied.
La course est une variété de la marche. C’est aussi une manière aisée de se dépenser physiquement. Des chaussures adaptées au terrain sont sans doute à recommander. L’idéal est de pouvoir la pratiquer sur un terrain adapté, piste d’athlétisme par exemple, ou dans un parc. C’est aussi un sport qui peut être pratiqué en famille ou – qui sait ? – dans un club ouvert aux personnes différentes.
L’équitation.
Ici, il ne s’agit sans doute pas tant de sport que de thérapie: l’hypothérapie est, parmi différentes possibilités de zoothérapies, l’une des plus facile à mettre en œuvre, pourvu que l’on trouve un centre équestre acceptant de travailler avec des enfants à besoins spécifiques. Le contact avec l’animal, poney pour commencer, cheval quand l’enfant a un peu grandi, est susceptible de calmer l’enfant anxieux, de lui permettre de se poser et de trouver ainsi un meilleur équilibre intérieur. L’enfant a ainsi l’occasion d’apprendre à s’occuper de l’animal, le brosser, l’équiper, avant de partir en balade. Nous avons ainsi pu assister à des situations paradoxales, où un enfant hyperkinétique arrivait à trouver le calme au contact d’un cheval presque trois fois plus grand que lui …
L’escalade.
Voici encore un sport auquel on ne songerait sans doute pas d’emblée pour un enfant X fragile! Pourtant, le club d’escalade Maniak de Nivelles organise avec succès des leçons indoor pour enfants différents. D’autres clubs, comme celui de Jambes, en accueillent dans des leçons particulières. Ce sport a pour avantage de muscler les bras et les jambes de l’enfant. Le cours est bien entendu adapté au cas par cas. Les débuts ne sont pas toujours faciles, mais avec la mise en place d’élastiques de couleur au niveau des poignets et chevilles, la communication est facilitée. L’accent n’est évidemment pas mis sur la difficulté, mais sur la concentration à suivre la voie qui est caractérisée par la couleur donnée aux prises. Une demi-heure de cours est souvent vite passée! Et si les parents y prennent goût, ils peuvent recevoir la formation minimale pour pouvoir assurer eux-mêmes leur enfant en dehors des séances organisées.
Le football.
Comme pour le hockey, le foot est certainement un sport dans lequel des enfants X fragile peuvent trouver un cadre d’activité, dans lequel ils peuvent se dépenser physiquement – et Dieu sait s’ils en ont besoin ! – tout en devant viser un but – c’est le cas de le dire ! – en lien avec d’autres.
Malheureusement, les clubs de football ne sont pas encore aussi ouverts à la différence que leurs homologues du hockey. C’est cependant un chantier auquel la FéMA asbl (Fédération Multisports adaptés) travaille, en organisant de temps en temps, en collaboration avec l’ACFF (Association des Clubs Francophones de Football), des journées «Festival». Si des parents sont intéressés, nous les invitons à ne pas rater ces occasions. Et il ne faut pas hésiter à contacter la FéMA si besoin est, par un mail à info@sportadapte.be.
Le hockey.
Cela n’est peut-être guère connu, mais il existe des clubs sportifs qui accueillent des enfants à besoins spécifiques. Le hockey est un sport dans lequel les enfants X fragile peuvent se dépenser physiquement, dans un contexte encadré.
Pour trouver un club accueillant, les parents intéressés peuvent s’adresser à la FéMA asbl en lui adressant un mail à info@sportadapte.be.
La marche.
A partir d’un certain stade de développement, la marche offre l’avantage de ne demander aucun apprentissage particulier supplémentaire à un enfant. Voilà donc un sport aisé à mettre en pratique, avec papa ou maman, en famille ou même avec des amis. Les enfants X fragile sont capables d’accumuler beaucoup de kilomètres sans difficulté et sans se plaindre, comme pourraient le faire des enfants ordinaires. C’est une de leurs qualités. On aurait tort de s’en priver. Et ce sport a l’avantage de pouvoir être pratiqué partout, près de chez soi, en ville ou à la campagne, pendant l’année et pendant les vacances. Seul le mauvais temps peut être un obstacle à sa pratique. Et la marche peut aussi être l’occasion de multiples découvertes, nature ou culturelles.
La natation.
Que ce soit à la piscine ou à la mer, les enfants X fragile aiment barboter, s’éclabousser, jouer dans l’eau. Ils peuvent en profiter pendant de longs moments. Il faut évidemment éviter de les laisser sans surveillance.
Le ski.
En saison, si vous êtes adeptes des sports d’hiver, il ne faut pas hésiter à emmener votre enfant avec vous. Vous serez peut-être surpris de le voir heureux glisser sur ses planches!
Et si vous ne pouvez pas vous rendre vous-mêmes sur les pistes, sachez que l’asbl Gratte (https://gratte.org) organise chaque année des séjours de neige encadrés.
Mais il est aussi possible de pratiquer le ski en Belgique : l’ICE Mountain Adventure Park de Comines vous attend ! Il vous offre deux pistes de ski sur vraie neige en indoor, sur un espace de 9000 m² ouvert toute l’année de 10 à 24h00. Son adresse : rue De Capelle 16, 7780 Comines. Bon, c’est vrai ce n’est pas la porte d’à-côté pour qui habite la province de Liège, par exemple, mais c’est tout de même plus proche que les Alpes … et toute l’année !
Ce lieu n’offre pas d’encadrement spécialisé au handicap mental, mais, expérience faite, cela mérite une visite. Vous ne le regretterez pas !
Le tennis de table.
Voici encore un sport auquel on ne penserait sans doute pas immédiatement pour un enfant X fragile. Et pourtant! Nous avons entendu parler d’un enfant qui a réussi à si bien maîtriser la technique qu’il a pu faire de la compétition et participer à des tournois!
Le trampoline.
Certes, le trampoline n’est également pas (encore ?) reconnu comme sport olympique. Mais, à part l’investissement à faire dans un matériel adéquat, cette activité ne présente, elle aussi, aucune difficulté d’apprentissage. Et elle se révèle extrêmement attirante pour les enfants X fragile qui peuvent, dans ce cas aussi, y passer de longs moments de défoulement. Il faut juste avoir suffisamment de place chez soi, au jardin, pour installer l’équipement qui, heureusement, est conçu pour supporter les divers aléas des intempéries.
La trottinette.
La trottinette est certainement un équipement aisé à acquérir et à ranger. En revanche, que d’heures un enfant X fragile ne peut-il pas passer à bouger grâce à elle! Il faut évidemment disposer d’un espace suffisamment vaste tout en étant à l’écart de la circulation automobile, cour, parking intérieur, vaste terrasse, etc. Certes, ce n’est pas encore un sport olympique, mais cette activité est une bonne manière de dépenser son trop plein d’énergie!
Le vélo.
Apprendre à rouler à vélo ne semble pas beaucoup plus difficile pour un enfant X fragile que pour un enfant ordinaire. Cela demandera autant de patience à ses parents, qui devront courir derrière lui jusqu’au moment où il aura trouvé son équilibre. A partir de ce moment, il sera possible de partir avec lui pour des balades de plus en plus longues, autour de son domicile ou à la campagne, le weekend ou pendant les vacances. On veillera cependant à choisir des parcours sans difficulté particulière. A cet égard, le réseau RAVeL offre pas mal de possibilités.
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Avons-nous oublié de citer le sport favori de votre enfant? Si c’est le cas, merci de nous le faire savoir. Nous nous ferons un plaisir de compléter cette liste pour le bénéfice de toutes les familles X fragile.
A noter que l’asbl FéMA (Fédération Multisports Adaptés) citée plus haut entretient un site internet qui propose toute une série d’activités et donne les coordonnées des cercles sportifs affiliés, tandis que Special Olympics Belgium organise des jeux qui s’adressent spécialement aux personnes porteuses d’un handicap mental.
Enfin, il convient de mentionner la Ligue Handisport Francophone (LHF), dont le site est accessible ici.